Le BÉNIN, un pays qui ne s’aime plus ? une analyse de Frédéric Joël Aivo.

20 février 2014

Le BÉNIN, un pays qui ne s’aime plus ? une analyse de Frédéric Joël Aivo.

Envie de voir ailleurs ? Envie d’autres saveurs ? d’expérimenter autre chose que la quiétude, la tranquillité, la paix et … la pauvreté? Voici un pays qui se meurt, qui se décrédibilise, qui méthodiquement, avec témérité et détermination s’affaiblit, se ridiculise et se met à l’arrêt.

Au rythme où nous sommes partis, nous avons toutes les chances de devenir un problème pour nos voisins, pour la sous région et pour la communauté internationale. Après tout, on a le droit de ne plus vouloir ni de la paix, ni du développement. Mais attention, nos voisins travaillent avec discipline, obtiennent des résultats, réduisent la distance qui les séparent des pays développés et creusent l’écart avec nous.

Frédéric Joël Aivo
Frédéric Joël Aivo

Expliquez-moi comment un pays dont les réacteurs sont à l’arrêt, gagné par l’indiscipline généralisée, l’injustice d’Etat, la corruption à tous les étages et, où la morale politique et la honte n’existent plus, expliquez moi comment un tel pays peut générer de la croissance et dégager des ressources pour faire face aux besoins vitaux, non pas des gens comme vous et moi qui avons même le luxe d’être sur internet, mais aux plus fragiles et aux plus vulnérables d’entre nous ?

J’espère seulement que les responsables de la crise socio-politique qui paradoxalement amuse le gouvernement et la classe politique ont une idée précise des conséquences possibles de l’enlisement. Je ne veux pas les rappeler ici. Si le gouvernement et la classe politique du Bénin connaissent les conséquences de leurs actes, s’ils connaissent la finalité d’un tel entêtement, d’une telle inconscience, d’une telle insouciance,alors on peut continuer. Après tout, on ne remonte que quand on a touché le fond.

Je suis juste rassuré par une chose : une classe politique qui conduit son pays à l’abîme n’est jamais le bénéficiaire de la recomposition. Et si recomposition, il y a, ce sera avec d’autres et jamais avec ceux qui ont créé les conditions de l’abîme.

Auteur: FJA

Source: https://ow.ly/tPNXX

Que pensez vous cette réflexion du professeur Frédéric Joël Aivo ?

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Commentaires

AFOUDA Marcel
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Très belle analyse On dit dans la langue que si le voleur n'as pas honte c'est le propriétaire du champ qui a honte, je ne sais pas si la traduction est fidèle. Mais dans cette histoire nous allons demander l'assistance à ceux qui travaillent et meurent à travailler Un pays qui au 21è siècle n'a pas un minimum d'autonomie en énergie? et on est là à attendre le miracle dans l'oisiveté Quelle honte? Quelle éducation voulons-nous donner à la postérité? Je suis triste et inquiet pour mon pays le Bénin.